La question centrale de cette antienne concerne la nature du si dans l’expression frequenTAte nobis.
La tradition non germanique, malgré certaines variantes à FREQUENtate, penche nettement en faveur du si bémol. Les manuscrits aquitains, notamment Tolède 44-2, confirment cette orientation.
La tradition germanique, quant à elle, paraît plus hésitante. Cependant, un grand nombre de témoins entonnent NObis à la tierce mineure du mot précédent, ce qui souligne le rôle « architectural » du si bémol dans la ligne mélodique. Dans ce contexte, la présence du bémol sur le mot précédent se trouve pleinement justifiée.